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Gabrielle Pinardon

Gabrielle Pinardon

Rencontre avec Gabrielle Pinardon

Qui êtes-vous ? Quel parcours scolaire avez-vous réalisé au sein de l’Estia?

Je m’appelle Gabrielle Pinardon, j’ai 27 ans et j’ai été diplômée de l’ESTIA et de l’Université de Cranfield (UK) en 2017. Passionnée d’aéronautique depuis de nombreuses années et attirée par l’international, c’est naturellement que mon choix se porta sur l’ESTIA à l’issue de ma prépa scientifique (PCSI/PSI).

Au cours de mes trois années à l’ESTIA, j’ai pu me spécialiser en conception numérique et simulation avancée en mécanique et j’ai suivi en troisième et dernière année un cursus double diplômant à l’Université de Cranfield (Master Of Science) dans ce même domaine de spécialisation. J’ai évolué à l’ESTIA dans un environnement trilingue et orienté sur des projets aéronautiques. Notamment, j’ai effectué mon stage de deuxième année au Mexique (Aide au développement d’un centre de compétences en matériaux composites pour l’aéronautique).

Parlez-nous de votre poste actuel ainsi que de vos missions

L’ESTIA entretient des partenariats précieux avec de nombreuses entreprises dont Dassault Aviation. Notamment, j’ai pu rencontrer les RH de Dassault Aviation dès ma première année d’école à l’occasion des FMA (Forum des Métiers d’avenirs), forum au cours duquel les RH ont pu m’aiguiller sur le type de stage et d’orientation à privilégier pour me donner toutes les chances d’intégrer éventuellement cette entreprise. L’ESTIA m’a accompagné dans ce projet et j’ai ainsi concrétisé mes objectifs professionnels en étant embauchée au Bureau d’étude chez Dassault Aviation, à l’issue de mon stage de fin d’études au support client Falcon. 

Je suis à présent Ingénieur au BE système et responsable de fonction Maintenance sur Falcon. Je conduis des études d’alertance et de testabilité sur différents systèmes (définition des messages de pannes à destination des pilotes et mécaniciens). 

La dimension internationale de l’ESTIA fut un vrai plus car je travaille essentiellement en langue anglaise et je suis en interface avec de nombreux partenaires étrangers qui interviennent dans la conception d’un Falcon. 

Quels sont vos objectifs pour l’avenir, développement de carrière ? mobilité ?

Poursuivre mes travaux le plus loin possible sur le programme sur lequel je travaille, pour gagner en expérience mais aussi mieux découvrir les différents métiers : dans un programme avion, notre métier évolue quasiment tous les 6 mois ! Pilote privée, j’aimerais ensuite me rapprocher des métiers autour du support opérationnel et technique (pilotes ou opérateurs de maintenance) tout en restant à l’écoute des opportunités de mobilité. 


Parlez-nous de votre expérience au sein de l’établissement

Ce fut un plaisir d’évoluer dans un cadre respectueux, tolérant et ouvert aux initiatives. Grâce à l’ESTIA, j’ai pu découvrir les métiers de l’ingénierie via des formations appliquées et pragmatiques, en adéquation avec les besoins de l’Industrie. Ce fut une expérience réellement épanouissante et enrichissante permettant d’arriver dans le monde du travail avec un bagage de compétences solide. 

En plus du savoir-faire, l’ESTIA encourage le développement de notre « savoir-être ». J’ai ainsi eu la chance de présider l’association aéronautique mais aussi d’être vice-secrétaire au sein du BDE. Grâce à ESTI’Aéro nous avons pu avec l’ensemble du bureau initier de nombreux projets enrichissants qui furent de véritables accélérateurs pour nos jeunes carrières en devenir. J’ai d’ailleurs eu le plaisir de voir que les actions de cette association se poursuivent à présent avec l’organisation d’un BIA (Brevet d’initiation à l’aéronautique) ! Autant de belles expériences qui permettent d’accroitre son sens des responsabilités et aident ensuite à l’intégration dans la sphère professionnelle.


Quels conseils donneriez-vous et quelles informations souhaitez-vous transmettre aux jeunes étudiants qui cherchent à intégrer l’enseignement supérieur ?
 

Identifier une voie professionnelle (même floue) vers laquelle on veut tendre afin d’orienter ses stages, mobilités et spécialités le plus justement et le plus tôt possible. Cela aide également à choisir l’école qui saura le mieux accompagner ce projet. Le contexte actuel n’est certes pas facile et la vie associative ne peut se dérouler pleinement mais nous vivons une époque pleine de bouleversements où les ingénieurs vont jouer un rôle majeur. Donc, il ne faut pas perdre ses objectifs de vue, rester déterminé et vivre pleinement ces années d’études qui sont absolument déterminantes pour l’avenir professionnel, et donc ne pas hésiter à se lancer, plus que jamais, dans l’enseignement supérieur. Les années en école, et particulièrement à l’ESTIA, permettent de s’épanouir, gagner en confiance en soi et permettent d’explorer les voies qui peuvent nous plaire, ce sont des années à exploiter le plus pleinement possible !

J’encourage tout particulièrement les jeunes filles à choisir une école d’ingénieur comme l’ESTIA, car elle ne sont malheureusement pas encore assez nombreuses à choisir ce métier et à l’exercer dans la filière aéronautique, alors que des entreprises comme Dassault-Aviation leur offrent de belles perspectives de carrière !


Votre mot pour conclure


Pour reprendre la devise de l’École de l’Air, « Faire Face », continuer de rêver avec rigueur, patience et humilité et rester à l’écouter des nouvelles opportunités qui s’ouvrent, faire preuve d’initiative !